Sofia, BULGARIE
J'ai décidé de ne plus suivre l'ordre chronologique. Je ne vais pas vous dire pour quelle raison car nous n'avons pas a nous justifier a chaque fois.
Je vais donc vous parler de Prishtina, la plus grande ville du Kosovo. Je conseille a ceux qui ont le désire d'y aller de le faire. C'est une ville qui est loin de l'idée que je m'en était faite et que la majorité d'entre nous en a. Les habitants sont accueillants et réellement serviables. L'ambiance est détendue. On peut observer de nombreuses scènes chaleureuses comme des hommes qui se font une accolade pour se souhaiter une bonne journée.Venant d'une région en France ou l'expression des sentiments n'est pas répandue, j'y suis particulièrement sensible.
Prishtina n'est donc pas une ville ou je me suis senti en insécurité. Il est vrai que l'on croise des personnes qui demandent de l'argent dans la rue et qui ne peuvent prendre une douche tous les jours - ce qui m'arrive aussi régulièrement - mais je ne me suis jamais senti agressé.
Je n'ai pas trouvé l'office de tourisme tout de suite. N'ayant pas beaucoup de touristes, on m'a accueilli comme un prince. Ils m'ont offert a boire. Plusieurs personnes se sont démenées pour répondre a mes demandes. Je suis reparti entre autres avec un guide en français de la Yougoslavie de 1978.
Je n'y suis resté que deux jours car je n'avais pas trouvé de chambre qui entrait dans le budget que je m'était fixé. Je pense que avec un peu de préparation, un séjour de plusieurs jours a Prishtina peut être réellement agréable si l'on y va avec confiance et ouverture.
Ce n'est en tous cas pas une ville, ni des personnes qui méritent d'être isolés. Je crois aussi que nous avons beaucoup a y apprendre.
"L'être humain est supérieur a la bête par sa capacité a parler mais si vous ne vous exprimer pas de façon positive, la bête vous sera supérieur"
Soadi
Soadi