Istanbul, TURQUIE
C'est à Chambery que je croise des éléphants. A la sortie de ville, Jean-Michel me prend en stop. Ancien professeur d'éducation physique et sportive, il est en retraite depuis peu.
Il me dépose à l'entrée de la vallée de la Maurienne, a Montsapey au pied du Grand Arc que je compte gravir le lendemain.
Je passe la nuit à L'auberge le Chaudron, après avoir hésité à camper. La décision fut bien heureuse : un gros orage éclata en soirée avec une averse de grêlons aussi gros que des billes.
Le jeune couple qui tient l'auberge me donnent du pain et un oeuf pour mettre dans la soupe. Le lendemain, je prends la direction du Grand Arc accompagné du soleil. En chemin je croise un trio - deux hommes et une femme. Ils sont légèrement plus jeunes que moi. Nous échangeons quelques mots avant de nous séparer. Je n'arrive pas au sommet, je m'arrête une 20aine de mètres avant. Je n'ai pas prévu suffisamment à manger, je me sens faible. Le chemin me semble risque dans mon état de fatigue. Je fais demi-tour ne voulant pas compromettre ce voyage en me foulant une cheville. Sur la descente, je retrouve les trois randonneurs que j'ai croisés en montant. Ils m'offre une bière et me conduise dans la vallée en voiture.
Je passe la nuit suivante dans un camping abandonné. Le réveille se fait avec la pluie. J'ai tout de même le temps de ranger les affaires et d'enfiler la tenue de pluie avant qu'elle ne tombe à grosses goûtes. Ca dure une grande partie de la journée.
Je rejoins tout d'abord Aiton, l'entrée de vallée de la Tarentaise. J'arrive le soir même a La Rosière, juste après bourg Saint-Maurice à quelques kilomètres de la frontière avec l'Italie. Quatre voitures m'aiderons à avancer ce jour là :
- un jeune garçon membre de l'équipe de France de para-pente (Il a commencé à l'âge de 10 ans dans le cadre d'une étude portant sur les effets de l'apesanteur sur le corps humain. Il m'apprend qu'il participe a des courses qui partent de Suisse pour aller jusqu'à Monaco simplement en para-pente et en marchant. N'est-ce pas merveilleux? Ca me rappelle mes jeux d'enfants qui consistaient a sauter de dalle en dalle. La version pre-adolescente était d'arbre en arbre. Est-ce que la version adulte sera de montagne en montagne?)
- le conducteur suivant, un vendeur de vin qui fait du rafting au moins deux fois par semaine
- un autre jeune plein de projet qui vient chercher son chèque pour la saison d'hiver qu'il a passe dans une station de ski commemanutencier de remonte pentes
- et mon premier conducteur qui semblait ennuyé de me prendre en stop (C'est très étonnant comme situation. Il semblait contraint de le faire. Au moins, pour une fois, je n'ai pas eu à raconter ce que je faisais.
Ce dernier conducteur me propose de me déposer en Italie, à La Tuile. Je refuse car je veux passer la frontière à pied. Il me dépose à la station de ski de La Rosière.
Il pleut depuis ce matin. La fatigue m'a gagné. Parler peut être plus fatiguant que marcher. Je descends au camping. Il n'y a personne. Un numéro de téléphone est inscris sur la porte. J'appelle, le proprio, Philippe répond. Je peux m'installer dans une cabane en bois qui reste toujours ouverte pour les personnes comme moi, qui débarquent sans prévenir :o) - ces derniers mots sont de moi pas de lui.
Je m'installe à peine et dors pendant 13 heures...
Il me dépose à l'entrée de la vallée de la Maurienne, a Montsapey au pied du Grand Arc que je compte gravir le lendemain.
Je passe la nuit à L'auberge le Chaudron, après avoir hésité à camper. La décision fut bien heureuse : un gros orage éclata en soirée avec une averse de grêlons aussi gros que des billes.
Le jeune couple qui tient l'auberge me donnent du pain et un oeuf pour mettre dans la soupe. Le lendemain, je prends la direction du Grand Arc accompagné du soleil. En chemin je croise un trio - deux hommes et une femme. Ils sont légèrement plus jeunes que moi. Nous échangeons quelques mots avant de nous séparer. Je n'arrive pas au sommet, je m'arrête une 20aine de mètres avant. Je n'ai pas prévu suffisamment à manger, je me sens faible. Le chemin me semble risque dans mon état de fatigue. Je fais demi-tour ne voulant pas compromettre ce voyage en me foulant une cheville. Sur la descente, je retrouve les trois randonneurs que j'ai croisés en montant. Ils m'offre une bière et me conduise dans la vallée en voiture.
Je passe la nuit suivante dans un camping abandonné. Le réveille se fait avec la pluie. J'ai tout de même le temps de ranger les affaires et d'enfiler la tenue de pluie avant qu'elle ne tombe à grosses goûtes. Ca dure une grande partie de la journée.
Je rejoins tout d'abord Aiton, l'entrée de vallée de la Tarentaise. J'arrive le soir même a La Rosière, juste après bourg Saint-Maurice à quelques kilomètres de la frontière avec l'Italie. Quatre voitures m'aiderons à avancer ce jour là :
- un jeune garçon membre de l'équipe de France de para-pente (Il a commencé à l'âge de 10 ans dans le cadre d'une étude portant sur les effets de l'apesanteur sur le corps humain. Il m'apprend qu'il participe a des courses qui partent de Suisse pour aller jusqu'à Monaco simplement en para-pente et en marchant. N'est-ce pas merveilleux? Ca me rappelle mes jeux d'enfants qui consistaient a sauter de dalle en dalle. La version pre-adolescente était d'arbre en arbre. Est-ce que la version adulte sera de montagne en montagne?)
- le conducteur suivant, un vendeur de vin qui fait du rafting au moins deux fois par semaine
- un autre jeune plein de projet qui vient chercher son chèque pour la saison d'hiver qu'il a passe dans une station de ski commemanutencier de remonte pentes
- et mon premier conducteur qui semblait ennuyé de me prendre en stop (C'est très étonnant comme situation. Il semblait contraint de le faire. Au moins, pour une fois, je n'ai pas eu à raconter ce que je faisais.
Ce dernier conducteur me propose de me déposer en Italie, à La Tuile. Je refuse car je veux passer la frontière à pied. Il me dépose à la station de ski de La Rosière.
Il pleut depuis ce matin. La fatigue m'a gagné. Parler peut être plus fatiguant que marcher. Je descends au camping. Il n'y a personne. Un numéro de téléphone est inscris sur la porte. J'appelle, le proprio, Philippe répond. Je peux m'installer dans une cabane en bois qui reste toujours ouverte pour les personnes comme moi, qui débarquent sans prévenir :o) - ces derniers mots sont de moi pas de lui.
Je m'installe à peine et dors pendant 13 heures...
"Enjoy the silence" Depeche mode
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