Doğubeyazıt au pied du Mont Ararat, TURQUIE
Voici ce que pense un ami de la crise :
Il y avait, dans un village, un
homme très pauvre qui avait un
très beau cheval. Le cheval était
si beau que les seigneurs du
château voulaient le lui acheter,
mais il refusait toujours.
"Pour moi ce cheval n'est pas
un animal, c'est un ami. Comment
voulez-vous vendre un ami ?"
demandait-il.
Un matin, il se rend à l'étable
et le cheval n'est plus là.
Tous les villageois lui disent :
"On te l'avait bien dit ! Tu
aurais mieux fait de le vendre.
Maintenant, on te l'a volé...
quelle malchance !"
Le vieil homme répond "Chance,
malchance, qui peut le dire ?"
Tout le monde se moque de lui.
Mais 15 jours plus tard, le
cheval revient, avec tout une
horde de chevaux sauvages. Il
s'était échappé, avait séduit une
belle jument et rentrait avec le
reste de la horde.
"Quelle chance !" disent les
villageois.
Le vieil homme répond "Chance,
malchance, qui peut le dire ?"
Le vieil homme et son fils se
mettent au dressage des chevaux
sauvages. Mais une semaine plus
tard, son fils se casse une jambe
à l'entraînement.
"Quelle malchance !" disent ses
amis. "Comment vas-tu faire, toi
qui est déjà si pauvre, si ton
fils, ton seul support, ne peut
plus t'aider !"
Le vieil homme répond "Chance,
malchance, qui peut le dire ?"
Quelques temps plus tard,
l'armée du seigneur du pays
arrive dans le village, et enrôle
de force tous les jeunes gens
disponibles.
Tous... sauf le fils du vieil
homme, qui a la jambe cassée.
"Quelle chance tu as, tous nos
enfants sont partis à la guerre,
et toi tu es le seul à garder
avec toi ton fils. Les nôtres
vont peut-être se faire tuer..."
Le vieil homme répond "Chance,
malchance, qui peut le dire ?"
Le futur nous est livré par
fragments. Nous ne savons jamais
ce qu'il nous réserve. Mais une
expectation positive permanente
nous ouvre les portes de la chance,
de la créativité, et nous rend
plus heureux.
La crise? Elle sera un drame
pour certains, une opportunité,
une chance, pour d'autres.
Et pour toi?
2 commentaires:
Cela fait quelque temps que je me demandais justement ce que tu pensais de "la crise".
Par ailleurs, tu n'as pas de problème d'accès à blogger depuis la Turquie ?
Salut Jean-Gabriel,
Effectivement, j'ai eu quelques problèmes en Turquie pour accéder à blogger. J'ai donc utilisé un site web 'tunnel' pour contourner le blocage. C'est d'ailleurs pour cette raison que vous pouvez voir des caractères étranges dans le dernier article comme des back-slash (\). Je vais tenter de les enlever pour améliorer la lisibilité.
J'écris aujourd'hui depuis Maku, une petite ville en Iran a 15 kilomètres de la frontière turque. Blogger ne semble pas interdit ici a moins que ce soit un accès internet par satellite et un opérateur non local.
Les iraniens sont extrement accueillants comme les syriens. J'ai parcouru les 15 kilomètres de la frontière a Maku a pied. On a du me proposer a boire du thé une 15aine de fois depuis mon arrive. J'ai par exemple été invité a manger une soupe par un commerçant le midi. Les enfants sont très curieux et m'abordent facilement. J'ai passe la nuit chez un chef de chantier que j'ai rencontre en arrivant dans cette ville. Bien qu'il ne parle pas bien anglais - et moi pas bien le Farsi - il m'a pose beaucoup de question sur la vie en France; si les femmes peuvent avoir plusieurs amis homme, si les femmes avoir des rapports sexuels avant le mariage, quel était mq religion... J'ai essaye de lui répondre avec autant de tacte et de précision que j'ai pu.
C'est bien plaisant de se sentir accueilli de cette façon.
J'ai décidé de prendre le bus pour aller a Tehran car le visa dure 15j. Je compte le renouveler si c'est possible. Je dois également faire la demande de visa pour le Pakistan; je ne sais pas combien de temps cela peu prendre. J'ai attendu plus de 10 jours pour le visa iranien a Istanbul.
A bientot
Christophe
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