Kanhangad, Kerala, INDE
Gabi est la gérante, elle m'accueille avec des yeux qui sourient plus que sa bouche – je voyais déjà ses dents. Je lui explique ma demande. Elle me permets de rester avant de m'informer que le centre est fermé pour quelques jours en ce moment mais qu'elle fait des exceptions. Si j'avais appelé, elle m'aurait refusé. Avant, elle enseignait la musique en Allemagne. Durant le séjour, nous allons nous promener à plusieurs reprises.
Simson est un garçon de 25 ans environ, c'est le fort à bras – comme dirait ma grand-mère. C'est lui l'homme le plus fort du centre; c'est le seul homme – excepté Félicité, nous y reviendrons. Distant au début, le temps et quelques activités ensemble en a eu raison. Il m'a montré comment couper le bois avec la scie circulaire et comment le fendre à la hache à la bonne dimension pour entrer dans les petits réchauds du centre.
Félicité est le second homme du village. Il est Suisse et francophone. D'après ce que l'on m'a dis, il disparaît quelques fois plusieurs jours dans la forêt. Il me montre comment affûter les faux-scies avec une pierre à affûter. Défricher le jardin avec une faux-scie bien affûté facilite beaucoup le travail.
La femme de félicité, est une grosse dame Suisse qui parle aussi français. Elle semble être avec son mari les personnes qui organisent et dirigent les rituels bouddhiste – je vais essayer de vous en décrire un particulièrement intéressant la prochaine fois. Elle est aussi bien accueillante; "Viens me voir quand tu veux si tu as besoin de quelque chose".
La cuisinière, une allemande qui a vécu seul dans les montagnes pendant des années. Une cuisinière exceptionnelle; elle fait preuve d'une grande créativité. Elle a la capacité d'accommoder les restes en de nouveaux plats qui ne ressemblent ni à l'oeil ni à la bouche aux plats d'origine. Je me souviens si bien des petits déjeuner qui proposent une grande variété de nourriture : des oeufs, du fromage, du porridge, muesli, fruits, lait, confiture, miel, beurre, thé, café, chocolat... Je mange 2 ou 3 aussi ici et non pas seulement lorsque je marche – comme je vous le disais dans le précédent article. :o)
Je rencontre aussi une jeune allemande et son fils plein d'énergie. Elle m'a particulièrement marqué; je n'ai pas compris pourquoi. Elle a des origines Bretonnes. Lorsqu'elle était plus jeune, elle a passé plusieurs vacances d'été dans les Côtes du Nord – ancien nom du département des Côtes d'Amor. Nous avons peu parlé, j´ai plus parlé avec son fils de 6 ans. Nous avons joué au jeu du "Was ist das?" en le mélangeant au jeu du "What is it?".
Le professeur de Taichi, j'ai aussi oublié son nom mais je n'ai pas oublié son visage et les cours d'initiation au Thaichi qu'il nous a donnés au près du stoupa. Un stoupa est une construction bouddhiste qui est utilisee pour faire des voeux, il suffit de tourner autour dans le sens des aiguilles d'une montre. Je ne peux pas vous dire si cela fonctionne, je n'ai pas essayé; je ne savais pas quel voeux faire. Ha! Je me souviens de son nom, c'est Peter. Nous nous sommes aussi promené dans la montagne en partageant notre façon de voir le monde.
Voici un stoupa. Je n'ai pas pensé a prendre des photos de celui de Bordo. Ce stoupa se trouve a Biollet dans le premier centre bouddhiste que j'ai visité.
Le perdu, est le nom que j'ai donné à ce garçon qui me semblait perdu. Il avait décidé de marcher pied nu depuis son arrivé au centre – 2 ou 3 jours après moi. Très timide – ce qui m'a semblé être de la peur – il m'a fallu du temps pour commencer à le comprendre. Il fumait beaucoup trop de haschich. J'aurais voulu l'aider réellement, malheureusement mon allemand et son anglais étaient trop superficielles. Comme je le redoutais, il n'a pas pu rester dans le centre parce qu'il ne participait pas suffisamment aux travaux. J'espère qu'il se porte bien – et bien voilà, j'ai trouvé un voeu à faire pour le prochain stoupa que je trouverais sur la route.
J'ai croisé d'autres personnes comme une femme allemande et ses trois enfants, une autre femme allemande sans enfant, une américaine spécialisée en "suggestopédie" – une méthode d'enseigner qui m'intéresse... J'allais oublier cette autre fille qui est arrivée quelques 2 ou 3 jours avant mon départ, une permanente du centre – elle était en vacance. Nous avons peu parlé, bien qu'elle parlait français très bien. Je me souviens bien d'elle car elle m'a rappelé ma soeur Pascale avec ses yeux bleus; ce qui me mit dans une humeur particulièrement joyeuse.
Simson est un garçon de 25 ans environ, c'est le fort à bras – comme dirait ma grand-mère. C'est lui l'homme le plus fort du centre; c'est le seul homme – excepté Félicité, nous y reviendrons. Distant au début, le temps et quelques activités ensemble en a eu raison. Il m'a montré comment couper le bois avec la scie circulaire et comment le fendre à la hache à la bonne dimension pour entrer dans les petits réchauds du centre.
Félicité est le second homme du village. Il est Suisse et francophone. D'après ce que l'on m'a dis, il disparaît quelques fois plusieurs jours dans la forêt. Il me montre comment affûter les faux-scies avec une pierre à affûter. Défricher le jardin avec une faux-scie bien affûté facilite beaucoup le travail.
La femme de félicité, est une grosse dame Suisse qui parle aussi français. Elle semble être avec son mari les personnes qui organisent et dirigent les rituels bouddhiste – je vais essayer de vous en décrire un particulièrement intéressant la prochaine fois. Elle est aussi bien accueillante; "Viens me voir quand tu veux si tu as besoin de quelque chose".
La cuisinière, une allemande qui a vécu seul dans les montagnes pendant des années. Une cuisinière exceptionnelle; elle fait preuve d'une grande créativité. Elle a la capacité d'accommoder les restes en de nouveaux plats qui ne ressemblent ni à l'oeil ni à la bouche aux plats d'origine. Je me souviens si bien des petits déjeuner qui proposent une grande variété de nourriture : des oeufs, du fromage, du porridge, muesli, fruits, lait, confiture, miel, beurre, thé, café, chocolat... Je mange 2 ou 3 aussi ici et non pas seulement lorsque je marche – comme je vous le disais dans le précédent article. :o)
Je rencontre aussi une jeune allemande et son fils plein d'énergie. Elle m'a particulièrement marqué; je n'ai pas compris pourquoi. Elle a des origines Bretonnes. Lorsqu'elle était plus jeune, elle a passé plusieurs vacances d'été dans les Côtes du Nord – ancien nom du département des Côtes d'Amor. Nous avons peu parlé, j´ai plus parlé avec son fils de 6 ans. Nous avons joué au jeu du "Was ist das?" en le mélangeant au jeu du "What is it?".
Le professeur de Taichi, j'ai aussi oublié son nom mais je n'ai pas oublié son visage et les cours d'initiation au Thaichi qu'il nous a donnés au près du stoupa. Un stoupa est une construction bouddhiste qui est utilisee pour faire des voeux, il suffit de tourner autour dans le sens des aiguilles d'une montre. Je ne peux pas vous dire si cela fonctionne, je n'ai pas essayé; je ne savais pas quel voeux faire. Ha! Je me souviens de son nom, c'est Peter. Nous nous sommes aussi promené dans la montagne en partageant notre façon de voir le monde.
Voici un stoupa. Je n'ai pas pensé a prendre des photos de celui de Bordo. Ce stoupa se trouve a Biollet dans le premier centre bouddhiste que j'ai visité.
Le perdu, est le nom que j'ai donné à ce garçon qui me semblait perdu. Il avait décidé de marcher pied nu depuis son arrivé au centre – 2 ou 3 jours après moi. Très timide – ce qui m'a semblé être de la peur – il m'a fallu du temps pour commencer à le comprendre. Il fumait beaucoup trop de haschich. J'aurais voulu l'aider réellement, malheureusement mon allemand et son anglais étaient trop superficielles. Comme je le redoutais, il n'a pas pu rester dans le centre parce qu'il ne participait pas suffisamment aux travaux. J'espère qu'il se porte bien – et bien voilà, j'ai trouvé un voeu à faire pour le prochain stoupa que je trouverais sur la route.
J'ai croisé d'autres personnes comme une femme allemande et ses trois enfants, une autre femme allemande sans enfant, une américaine spécialisée en "suggestopédie" – une méthode d'enseigner qui m'intéresse... J'allais oublier cette autre fille qui est arrivée quelques 2 ou 3 jours avant mon départ, une permanente du centre – elle était en vacance. Nous avons peu parlé, bien qu'elle parlait français très bien. Je me souviens bien d'elle car elle m'a rappelé ma soeur Pascale avec ses yeux bleus; ce qui me mit dans une humeur particulièrement joyeuse.
Avez-vous déjà remarqué que nos rencontres sont influencées par notre vécu, notre mémoire, les émotions qui nous reviennent?
--- English translation coming later ---
I am not sure that the English version is read by someone. So, if you want the english translation, please just write a comment here or send me an email.
6 commentaires:
bonjour totof, je suis contente d'avoir de tes nouvelles,on commençais a s'ennuyer ,tu as l'air de faire de belles rencontres,sais tu que nous avons commencés la nouvelle année avec des moins 2°voir -3, moins 4,tu vois que nous, il n'est pas question qu'on se promène pieds nus,nous te souhaitons une très belle année,et bonne continuation.
bisous.giséle de kersaint.
Merci Gisele
Ici, il fait plus de 25 et c'est l'hiver aussi.
Si vous avez un peu froid pensez a l'Inde ca vous rechauffera.
Christophe de Amritapuri, Kerala - ashram de Amma
Coucou Chrichri !
Te voilà bien arrivé à l'ashram de Amma. Nous avons fait partir un petit colis lundi 12 janvier. J'esprère qu'il arrivera bien à destination. 25° en plein hiver ! Voilà des températures agréables. un troticolis m'a bloquée deux jours cette semaine. Heureusement un bon ostéo. m'a remsie d'aplomb ! Les enfants et Rémi vont bien pour l'instant on passe entre les épidémies de grippe et de gastro.
Bisous de nous quatre. Pascale
Hello
Oui, je suis passe voir Amma mais est avait quitte l'ashram la veille de mon arrive. Elle fait le tour du Sud de l'Inde. Je la croiserai certainement.
Je me trouve en ce moment dans un centre de Yoga, Sivananda Yoga Vedanta Dhanwantari Ashram. Il se trouve au bord d'un barrage, entoure de verdure. Je compte y rester deux semaines. La connexion Internet du centre ne fonctionne pas. Je dois aller au village pour vous écrire. De plus le programme est bien charge. Je risque donc d'être silencieux un moment.
Christophe de Neyyar Dam, Trivandrum
Quelle bonne surprise ce midi, quand un livreur est venu m'apporter ton bouquet de fleurs pour mon annif !
Voici une petite photo du bouquet prise sous la neige. En effet il a neigé aujourd'hui à Brest.
Merci mon Chrichri Adoré !
Une photo bien rafraîchissante.
Christophe de Kanyakumari (Cape Comorin)
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