Je suis seulement cette petite fille
que tu as laissée sur le bord du chemin
Celle qui criait emmène moi.
Je suis seulement ce bout de rêve
qui aurait pu exister une fois.
Aurais-tu compris ce cri
même si tu l'avais entendu?
L'as tu entendu parfois
celui qui criait au travers de cette peau
encore douce et fine d'une petite fille?
Il a vécu ce cri, il n'est pas mort, il a changé.
Le cri est devenu révolte, honte, violence.
Un cri subtile, un intrus qui revisite tout
jusqu'au coeur de chaque cellule.
Il attend tapi, au moindre bruit, il serre les dents et menace.
Puis celle qui grandit comprend qu'il faut attendre.
Elle met en place quelques stratégies,
elle est forte en dehors,
résistante à tout vent
mais une simple brise peut la tuer.
Un jour, elle meurt de douleur, quoi faire?
1 commentaire:
ça me touche beaucoup...ce cri de petite fille qui devient hurlement. C'est très beau, violent et différent... à transmettre à ton amie discrète.
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